Le samedi, sur le coup, il n'en avait pas vraiment peur, mais enfin, ces couinements, ça l'intriguait et ça ne le rassurait pas trop

Le dimanche, il l'a superbement (ou... prudemment ?) ignoré.
Le lundi, il a réussi à le faire couiner un max... et là, j'ai vu mon chien - ceux qui le connaissent savent que c'est plutôt un calme, pour ne pas dire un placide - se transformer en fou furieux, galopant en cercle à fond la caisse dans le jardin, grognant de plus en plus, et secouant le "jouet" comme une proie dont il aurait voulu briser la nuque.
Et, naturellement, complètement sourd à mes "tu laisses".
Alors, j'ai pris le taureau par les cornes et le pouic-pouic par surprise, et... pour lui éviter des souffrances inutiles, je l'ai proprement "achevé" d'un descabello en pleine tête de l'os - entendez par là que j'ai sciemment réduit le sifflet au silence d'un coup de brochette.
Depuis, Jules le regarde de temps en temps, le prend mollement en gueule, le secoue deux ou trois fois, et... l'abandonne d'un air écoeuré : le pouic est mort, et bien mort !
Et moi, j'ai pu constater, une fois de plus, le bien-fondé des recommandations de Dédé.