Messagepar Cath » ven. oct. 07, 2016 10:14 am
Ce matin, ni le chèvre frais, ni le poisson n'ont suffi à convaincre Jules d'avaler le comprimé planqué dedans... Maintenant, le matin, il se méfie, avale ce qui est bon, recrache le médoc !
Ouvrir la gueule, c'est pas facile, avec un chien qui serre tant qu'il peut les mâchoires. Et il a une sacrée technique :il rétracte sa langue en boule pour bloquer le passage, et il salive un max, ça rend le comprimé collant, il le bloque avec sa langue et le renvoie sur le côté, entre les dents et la babine.
Bref, ce matin, ça s'est plutôt mal passé, d'autant qu'il a fallu l'enfermer dans la cuisine le temps d'enfourner de force les médocs, vu qu'il ne songeait qu'à fuir.
Résultat : en promenade, Monsieur a fichu le camp en traversant la route : comme ça, bien obligée de suivre, je ne peux pas le rappeler au risque de le faire re-traverser seul. Le temps que je laisse passer trois voitures qui arrivaient, il avait filé hors de vue.
J'ai pris le chemin du retour : il est arrivé à fond les balais 5 minutes plus tard (veux pas savoir dans quelles conditions il a re-traversé), je l'ai rappelé et rattaché, fin du retour en marche au pied sans que je lui aie rien demandé !
Demain, je vais tenter de ne pas lui donner les médocs le matin : il les aura à midi, quand il viendra voir s'il n'y a rien à glaner pendant que je prépare mon repas...
Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre,
ni de réussir pour persévérer.