Ce forum est destiné à une approche du chien basée sur l’observation du monde canin, sur l’écoute mutuelle, sur le respect de son monde...mais aussi sur l’investissement du maitre !

Pour l’éducation du chien, ce compagnon de vie, nous cherchons à lui faire comprendre ce que nous attendons de lui, sans leurres, ni jouets, ni friandises, sans moyens coercitifs (collier halti, à pointe, vary...etc) simplement grâce à notre gestuelle, avec nos mots, nos demandes, avec nos caresses, en prenant en compte nos émotions, ainsi que ce que montre le chien...en nous remettant en question aussi et en essayant de repérer nos incohérences !
Sur ce forum, vous ne trouverez pas de conseils pour le “assis-coucher-pas bouger”...vous ne trouverez pas de conseils pour bien travailler à la friandise (ou au clicker)...nous cherchons plutôt à comprendre son comportement pour mieux vivre en harmonie avec lui, dans la vie de tous les jours...pour une relation complice et un plaisir partagé !

Nous cherchons à vous faire prendre conscience de l’impact de votre gestuelle, de vos émotions,… sur votre compagnon.

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Le poids psychologique de la longe.

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Endeless
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Le poids psychologique de la longe.

Messagepar Endeless » jeu. déc. 14, 2017 4:16 pm

Une anecdote, qui me pousse un peu à la réflexion :

Nous avons repris les balades à deux chiens, donc Varus en même temps que Durotan. Il y a en général un peu d'excitation au tout début, mais ça se passe plutôt bien dans l'ensemble.

Pour l'instant, celui qui tient Durotan marche toujours un peu en arrière de celui qui tient Varus, pour éviter que ce dernier ne veuille rejoindre la tête du mini groupe, et donc accélère le pas. Il y a deux jours, j'avais donc Durotan en longe. On fait bien attention de passer dans des endroits très calmes et très peu fréquentés, pour éviter le fait qu'ils ne se lancent l'un l'autre sur quelque chose. Vers le milieu de la balade, j'ai arrêté de me servir de la longe : je laissais glisser sans ne faire aucune action : le chien marchait côte à côté avec mon compagnon (légèrement devant avec Varus), s'arrêtait quand on s'arrêtait, prenait son temps sur les odeurs, très très posé. Alors, j'ai laissé tomber la longe, puisque le lieu s'y prêtait : 0 danger, 0 passage. Il a continué aussi tranquillement, parfaitement à l'écoute de nos déplacements, de nos demandes de traverser ou d'attendre. Puis, une vingtaine de mètres avant d'arriver à la maison, je lui ai enlevé la longe de son harnais. Il a continué sur quelques foulées, et puis il s'est mis à aller faire le con avec Varus (appel au jeu, un peu de course vite stoppée).

Je me suis demandée pourquoi il avait agi ainsi : il a été parfait tant que la longe était attachée à lui même si je n'avais aucune action dessus, puis dès que je l'ai enlevée, il en a profité pour aller faire ce qu'on l'empêche de faire quand il est longé, alors qu'il aurait très bien pu le faire avant. :D

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Usky28
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Re: Le poids psychologique de la longe.

Messagepar Usky28 » jeu. déc. 14, 2017 7:11 pm

Ca me fait penser a quelque chose que j'ai pu voir chez certains chevaux, qui avec un enrênement juste placé sur le cheval mais sans aucune action, le cheval venait par lui même se mettre dans la position.
Tous ne le font pas cela dit.

Je me suis demandée pourquoi il avait agi ainsi : il a été parfait tant que la longe était attachée à lui même si je n'avais aucune action dessus, puis dès que je l'ai enlevée, il en a profité pour aller faire ce qu'on l'empêche de faire quand il est longé, alors qu'il aurait très bien pu le faire avant. :D

Tu as utilisé la longe tout le début de la sortie, tu lui a demandé une certain nombre de choses avec, dans le calme, il s'est mis dans cette "optique" (je ne sais pas quel mot employer et qui refléterait correctement ma pensée).
Quand tu l'a détaché, l'as tu arrêté? Lui as tu parlé? N'es-tu pas repartie un peu rapidement en avant ? Es tu restée concentrée sur lui de la même façon que au début de la balade en longe ou tu t'es peut être (trop) relâchée ?
Ce sont des choses qui pourraient aussi expliqué le fait qu'il soit remonté très vite ;)

mitee
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Re: Le poids psychologique de la longe.

Messagepar mitee » ven. déc. 15, 2017 8:55 am

le poids du mousqueton, le poids de la longe peut suffire a faire cet effet.

attention au fait de la laisser trainer derrière le chien : il y a toujours des a-coups, de mini blocages et le chien s'il veut avancer ne doit plus y faire attention. résultat, la reprise par l'humain est plus difficile. testé et validé par buzz et moi ... :roll: donc c'est soit tenu, soit détaché.
c'est sur plusieurs fois que je l'ai pratiqué - comme j'ai fait avec mes précédents chiens - sauf que maintenant je suis capable de comprendre le pourquoi du "il tire plus après des passages longe au sol qu'avant"
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Cath
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Re: Le poids psychologique de la longe.

Messagepar Cath » ven. déc. 15, 2017 3:59 pm

Attention !
Même un chien a priori calme, et ayant un bon rappel, peut filer comme un dératé, parce qu'il a eu très peur, parce qu'une proie trop tentante lui a filé sous le nez, pour des tas de raisons.
Et là, s'il est en liberté, c'est déjà risqué : il peut se perdre, provoquer un accident et/ou en être victime.
Mais s'il traîne une longe, c'est beaucoup plus dangereux : la longe peut s'accrocher dans des broussailles, et le chien se retrouve prisonnier, voire pire : étranglé, ou pendu...
Donc, sauf au sein d'un groupe assez nombreux pour que le chien se sente en sécurité au milieu de ses congénères et qu'il y ait toujours quelqu'un qui mettra le pied sur la longe pour le rattraper à temps si jamais il voulait s'enfuir, je cois que c'est quand même un truc à éviter.
Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre,
ni de réussir pour persévérer.

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maymay
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Re: Le poids psychologique de la longe.

Messagepar maymay » dim. déc. 17, 2017 5:13 pm

Cath a écrit :Attention !
Même un chien a priori calme, et ayant un bon rappel, peut filer comme un dératé, parce qu'il a eu très peur, parce qu'une proie trop tentante lui a filé sous le nez, pour des tas de raisons.

La dernière fois que j'ai détaché Gümüs, il était extrêmement calme et marchait tout près de nous, à prendre des odeurs à son aise. Juste quand je le détache, il prend une odeur pendant qu'on continue à marcher tranquillement. Il nous dépasse, accélère et vire à gauche pour rentrer dans le bois : il a vu des chevreuils et est parti après (pendant quelques minutes seulement et sans vraiment nous perdre de vue, mais quand même). Là j'ai compris qu'un chien calme en apparence (en longe) peut bien cacher des choses, hum...

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Endeless
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Re: Le poids psychologique de la longe.

Messagepar Endeless » dim. déc. 17, 2017 8:08 pm

Ah mais je rassure : il n'a été lâché que sur une longue route assez étroite et goudronnée (donc la longe ne va s'accrocher partout), bordée d'un côté de grillage et de haies juste derrière, de l'autre de maisons. Ça donne sur un internat de lycée, et à partir d'une certaine heure il n'y a plus aucune circulation, et bien sûr aucune route où ça circule proche.
Mon compagnon s'est déjà fait prendre une fois, à le perdre parce qu'il a chargé et ne s'arrêtait plus sur une route où il y avait eu une voiture, et il n'est plus près de recommencer. :D
Bien sûr, à part les chauves-souris, et quelques hérissons perdus, pas d'animaux, si ce n'est des chats mais il ne les course pas. Je ne lâche que si je suis en confiance avec l'environnement, sinon je suis un peu parano.

Quand tu l'a détaché, l'as tu arrêté? Lui as tu parlé? N'es-tu pas repartie un peu rapidement en avant ? Es tu restée concentrée sur lui de la même façon que au début de la balade en longe ou tu t'es peut être (trop) relâchée ?


Je lui ai demandé d'attendre et j'ai trifouillé son harnais (je le fais souvent parce que ses longs poils se coincent assez souvent dedans, et ça a tendance à le gêner). J'ai détaché en même temps, j'ai essayé de faire au maximum pour qu'il ne s'en rende pas compte (sur Varus, le fait de lui signaler qu'on le détache l'excite beaucoup, donc j'ai appris à le faire en toute discrétion, très naturellement). Après, j'ai peut-être laissé quelque chose apparaître, mais je ne m'en suis pas rendue compte. Et lui même a continué les premières foulées comme avant, puis s'est sans doute rendu compte qu'il pouvait y aller sans être bloqué.

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Minosh
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Re: Le poids psychologique de la longe.

Messagepar Minosh » lun. déc. 18, 2017 10:38 pm

Hum ... le poids est plus réel que psychologique je pense: il se sait en longe et s'imagine que tu peux intervenir à tout moment. ;)
"Aux qualités qu'on exige du chien, connaissez-vous beaucoup de maîtres qui soient dignes d'être adoptés ?"
Beaumarchais


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