- eh bien, elle est drôlement longue, votre laisse...
- ça serait quand même plus facile, avec une laisse à enrouleur !
- et vous ne vous accrochez pas, dans les fourrés ?
Sans compter ceux qui pestent parce qu'ils se sont crus obligés de s'arrêter 3 secondes pour ne pas rouler dessus, ou ceux qui râlent parce qu'ils ont peur qu'on les fasse tomber.
Mais là, l'autre jour, un Monsieur d'un certain âge m'a vraiment surprise ;
- tiens, vous le travaillez comme pour la recherche au sang ?
- ???
- si, si, pour la chasse, c'est comme ça qu'on travaille les chiens de sang, avec une longe...
Intriguée par ces appellations sanguinaires, j'ai eu la curiosité de chercher un peu de quoi il retournait.
Eh bien, ce n'est pas barbare du tout, au contraire !
J'ai découvert que, dans le temps (il semblerait que ce soit plus ou moins tombé en désuétude), on dressait des chiens au nez très fin, endurants, avec de la suite dans les idées, pour pister le gibier blessé, dan le but de l'achever pour lui éviter des souffrances inutiles.
Et il semblerait que les sujets les plus doués soient capable de prendre une piste même refroidie, plusieurs heures après, et de la suivre sans se laisser distraire pendant des heures encore.
Et, pour tout vous dire : j'ai du mal à imaginer mon farfadet folâtre lancé dans une telle quête
