Petites nouvelles d'Oslo qui trépigne d'impatience à l'idée de faire une journée de stage en Alsace (à moins que ce ne soit moi qui trépigne d'impatience

)...
Ce matin, nous avons fait une petite ballade bien sympa au milieu des bois et des champs, sous un soleil radieux!
Vers la fin de la ballade, j'aperçois au bout du chemin la voiture de l'agriculteur à qui appartiennent les prés que nous étions en train de longer qui remontait le chemin et derrière le chien de l'agriculteur qui court comme un fou. Je décide de rattacher Oslo pour croiser la voiture. La voiture s'arrête finalement à mi chemin et l'agriculteur part dans un pré pour s'occuper des vaches. La tension monte un petit peu car nous n'avons jamais croisé ce chien, mais plusieurs promeneurs de chiens que nous croisons régulièrement m'ont mise en garde contre ce chien qui n'est apparemment pas commode, ni avec les chiens, ni avec les humains... de toute façon, pas moyen de faire demi tour ou de contourner, le chien est déjà au milieu du chemin en contrebas, il nous observe, fermement campé sur ses pattes, queue et oreilles bien hautes...
Quand faut y aller... Oslo n'a pas encore vu le chien, il est trop occupé à sentir les bonnes odeurs des bas côtés. Nous nous rapprochons doucement de la voiture garée et du chien. J'avoue que je n'en mène pas large... d'autant qu'Oslo a maintenant vu le chien et qu'il commence à tirer sur la laisse de 3 m.... Nous ne sommes plus qu'à quelques mètres du chien qui nous fixe (arf... il a un collier électrique

pourvu que son maître n'aie pas l'idée de l'actionner à distance), j'improvise, je détache le gros et continue à avancer en balayant l'ensemble du paysage du regard, en essayant de ne pas faire trop attention aux chiens. De ce que j'ai vu (je continuais à avancer au pas de sénateur), les chiens se sont sentis, j'ai vu Oslo et l'autre chien faire de petites crètouilles, j'ai entendu que ça dérapait un peu dans le gravier (du coin de l'oeil, j'ai vu Oslo appeler l'autre au jeu). Je n'ai pas entendu le moindre grognement ni aboiement. 50 mètres plus loin, Oslo me rejoignait comme si de rien n'était et nous avons regagné la voiture le plus simplement du monde...
J'ai certainement pris un risque sur ce coup là, je ne savais vraiment pas quoi faire, mais tout s'est bien passé, la chance était avec moi
