Comme disait Barraband sur le post de Yono quand j'ai eu des soucis un peu similaires : les habitudes sont vite prises chez un chiot.
Et découvrir qu'il peut faire la sourde oreille, détaler lorsqu'on le rappelle, c'est enivrant et ça donne envie de recommencer surtout quand ça marche.
C'est enivrant la liberté mais la liberté, c'est quelque chose de pas facile à gérer.
Pour un chiot, je crois que c'est vraiment difficile. Il a envie sans cesse de repousser les limites. Peut-être parce qu'il a besoin d'en trouver justement.
Peut-être que c'est ce que Haribo exprime ?
Plutôt que de le mettre dans une position qui le pousse à la 'faute', qui le pousse à se tailler car plus tu l'appelles plus il file, qui te met dans une position délicate car c'est une nécessité de le rattacher et donc on n'a parfois pas trop le choix que de rentrer dans son jeu, pour finir par le tenir par le collier sinon il se taille à nouveau avant que tu n'aies le temps de lui mettre la laisse,... plutôt que de risquer des batailles, des confrontations qui nuisent à une relation de confiance, pourquoi ne pas lui remettre la longe pour les balades ?
Peut-être pas l'entièreté de la balade, mais au moins le début le temps qu'il se calme et la dernière moitié, pour ne pas en arriver à attendre son bon vouloir, pour ne pas stresser, pour ne pas finir par appréhender les fins de balade, pour ne pas terminer la balade par une note négative...
Déjà ça éviterait une transition plutôt abrupte pour lui : passer de la liberté à la laisse courte, c'est vrai que ça donne plutôt envie de détaler

surtout s'il n'aime pas la laisse.
Enfin, je dis tout ça parce qu'avec Yono, j'ai vraiment eu le sentiment que la longe, lorsqu'il était (et est encore) dans une période un peu "frivole, olé olé, je fais ce que je veux" , que la longe l'apaisait, l'équilibrait, l'aidait à se trouver. La longe, comme une main dans la sienne, qui l'aide à traverser aux passages cloutés. Comme un tuteur qui soutient un roseau qui voudrait s'envoler avec le vent.
Enfin, un chiot n'est pas l'autre mais je ne peux m'empêcher de faire la comparaison.
Même si c'est sûr que point de vue taille, y a pas de comparaison

et que pouvoir le caresser pour le féliciter lorqu'il revient quand tu le rappelles ou parce que tu t'es cachée, vu sa taille, ça doit être une fameuse gymnastique, même en étant accroupi.
L'appeler dans l'intention de le rattacher tout en planquant la laisse ou la longe, personnellement, je ne me trouverais pas honnête de procéder comme ça. Je me balade avec la longe autour de mon cou et quand il doit être rattaché, je le préviens, je déroule la longe et je lui dis 'loulou, on s'attache ?'. Le fait d'être attaché n'est pas une sanction, une privation, une contrainte, c'est une main qui à certains moments doit le guider, le rassurer, l'épauler, l'aider à gérer un excès d'envie. Et ce n'est que depuis qu'il est très souvent en longe que lorsqu'il est en libre, il revient à présent jusqu'à moi qd je l'appelle pour le rattacher, il a compris que la longe n'était pas une contrainte.
Mais même avec la longe, Yono faisait la sourde oreille lorsqu'il s'agissait de monter ds la voiture.
Dominique m'avait donné de chouettes conseils, bambouvelours aussi qui conseillait le méga câlin-caresses-bisou lorsqu'il est monté dans la voiture, très efficace !
Dominique a écrit :loupiote a écrit :Par exemple, à la fin de la balade, dès qu'il voit la voiture et qu'il pige donc qu'on va rentrer, il ralentit, regarde à gauche à droite en arrière en l'air, attiré subitement par des odeurs imaginaires très tentantes... je fais celle qui ne s'aperçoit de rien et m'avance de façon très enjouée vers la voiture... finie la balade, chouette, on rentre à la maison ! ça a bien fonctionné... quelques jours. A présent, il s'assied à quelques mètres de la voiture, se transforme en statue, les yeux perdus dans le vague, tel un bouddha en pleine méditation sur l'espèce humaine, complètement fermé aux bruits du monde extérieur, dont je fais partie

.
Atesh a eu exactement le même comportement et c'est effectivement très dure de rester

j'en arrivais à appréhender les balades ! Surtout quand on a prévu un horaire précis de retour... Ce comportement était plus marqué lors des balades en milieu urbain ce qui fait que j'essayais de tricher en empruntant un autre itinéraire pour le ramener à la voiture mais du coup il faisait la statue à un autre endroit
Aucune de mes ruses n'a marché à 100% mais voilà ce qui donnait les meilleurs résultats :
- je revenais vers lui, le faisais se décaler un peu en m'éloignant de la voiture d'un ou deux mètres supplémentaires et me mettais alors à jouer ou le caliner, en gros, j'essayais de créer un climat de complicité pour le distraire de son refus de la voiture. Après lui avoir consacré quelques minutes,
je lui disais joyeusement " c'était bien, hein, mon toutou, on y va maintenant ?" j'ai remarqué qu'il me suivait plus facilement si, tout en me dirigeant lentement vers la voiture, je restais proche de lui , ça lui donnait l'illusion que le jeu continuait !
- les jours où ça ne marchait pas ou ceux où je n'avais pas envie de faire le

, je revenais vers lui d'un pas décidé, ne lui laissais que 2 ou 3 m de longe puis lui tournais le dos en me dirigeant vers la voiture avec pour commentaire " maintenant ça suffit, tu viens avec moi !" ... et j'étais parfois stupéfaite de le voire me suivre sans broncher
C'est un peu comme s'ils " coupaient le cordon " d' avec le maître, testant nos capacités à réagir. Le plus difficile pour nous est de trouver l'équilibre entre tolérance et fermeté

je ne veux pas te décourager mais ... pour moi ça a duré plusieurs semaines !
