Oui Dominique, ça peut sembler dur c'est vrai mais au vu des récits, mais avec juste un bête regard extérieur sur ces récits, je comprends les avis de Cath et Invité.
J'ai relu les péripéties de ces 2 nuits :
Haribo a eu peur de quelque chose, c'est un fait indéniable je crois. Il vous appelé en renfort et vous êtes descendus, c'est très bien.
Mais là, il aurait fallu je crois, prendre en compte sa frayeur, qu'il sache qu'il avait été compris et que vous alliez vous occuper d'évacuer le danger, la menace, bref la source de sa peur et conclure par un "voilà tout va bien, c'est fini, au dodo !"' et puis clac ! couper la communication et monter dormir sans plus réagir, point final.
Mais lui en réponse à son appel à l'aide, il a eu :
- ton indifférence à son problème puisque tu as d'abord fait semblant de rien, tu t'es servi à boire, ...
- ensuite des bonbons
- ensuite l'envoi à la cuisine
cuisine où finalement tu as manipulé son panier objet de sa crainte, mis une couverture, mis son sac de transport
Mais toujours en l'ignorant au maximum, selon tes mots
- puis tu l'as fait sortir 2 fois pour un pipi (à 7 mois demande-t-il encore pour faire pipi la nuit ?)
- puis tu l'as mis ds la cuisine pour te raviser de nombreuses fois face à ses gémissements, ça a duré 2 heures...
- puis tu lui dis 'tu attends je reviens'. Tu lui dis ça d'habitude quand vous montez dormir ?
- puis tu redescends aux premiers pleurs d'haribo... mais tu l'ignores (incohérence avec le fait de descendre puisqu'en descendant, tu fais tout sauf ignorer, tu le confortes)
- puis tu te planques ds le canapé
- puis tu montes en douce avec des ruses de sioux
- puis tu n'oses pas éteindre la lumière
- puis tu n'oses pas partir au matin alors que c'était prévu
Avec tout ça, toute cette angoisse transpirant dans vos gestes (transmise à Haribo) et toutes ces incohérences, crois-tu qu'il a pu s'être senti compris, rassuré ? Jamais une seule fois, il n'a vu que vous avez pris les choses en main et que dès lors l'affaire était classée, point final. Vous l'avez toujours laissé dans le doute, dans un sentiment d'insécurité... C'est normal qu'il n'ait pas pu se poser et arrêter ses pleurnicheries, et là c'est aussi la porte ouverte pour se servir du pouvoir qu'il a de plus en plus, de vous mettre dans sa poche.
Et le lendemain ben, rebelotte, vu que le malaise est resté, vu que haribo sait bien ce qu'il faut faire pour l'exprimer, il a remis le couvert comme il se doit.
Et bingo, ça a encore marché, si bien qu'il passe à la vitesse supérieure pour le faire savoir, en plus de son insécurité à lui grandissante : hurler plutôt que gémir
- tu descends
- tu lui proposes une sortie pipi dont il se fiche complètement
- Haribo s'engouffre dans la brèche et monte à l'étage, refuse de descendre, joue avec tes pieds dans tous les sens du terme
- tu le portes pour le mettre ds la cuisine
- après un 'tu attends je reviens', tu montes, il pleure, tu le confortes dans le bien-fondé de re-pleurer vu que tu lui réponds d'en haut
- donc il re-hurle encore, résultat :
- tu redescends
- il pleure
- il a droit à une xième sortie pipi
- tu le remets à la cuisine
- tu remontes dormir après un moment
- Haribo remet le couvert régulièrement pendant la nuit...
...forcément, jamais vous n'avez raccroché, coupé la communication.
Tu t'étonnes qu'à présent il te suit partout, que son comportement change, tu penses à l'angoisse de séparation... mais est-ce que ce ne serait pas de l'angoisse tout court (et à la base, une peur réelle de qqch), est-ce qu'Haribo n'est pas complètement perdu dans toutes ces réponses plus qu'évasives que vous lui proposez en retour ? en plus de votre angoisse à vous face aux pleurs d'Haribo.. Il a besoin d'un pilier solide sur lequel s'appuyer, comme m'a dit très justement Invité sur le post de Yono.
Si je dis tout ça, c'est surtout une auto-critique parce que j'y vois des similitudes avec le comportement de Yono, notamment par rapport à la voiture. Au plus j'y réfléchis, au plus je me dis qu'à force d'essayer ce qui pourrait bien plaire à monsieur pour qu'il me fasse l'honneur suprême de monter dans la voiture, je l'ai conforté dans son obstination anti-auto et je lui ai donné du pouvoir, le pouvoir d'en rajouter tant et plus, et de me faire tourner en bourrique

Peut-être qu'il faudrait essayer si ça se reproduit cette nuit de faire en sorte qu'il se sente entendu, puis de prendre le relais, puis avec un 'c'est fini' sans équivoque, couper la communication définitivement jusqu'au lendemain. Et voir ce que ça donne. A partir de là alors, si c'est pas convaincant, explorer d'autres pistes évidemment.
Je répète, si je me permets de dire tout ça, c'est parce qu'avec Yono, si je n'y prends pas garde, je peux facilement tomber dans des incohérences dont il va tirer profit au centuple
