Je m'aperçois encore une fois combien il est difficile de s'exprimer clairement par écrit... j'ai donné une impression de bain de foule alors que ça n'a pas été du tout le cas!
Minosh a écrit :Pour le balades par contre, je me demande si tu n'aurais pas intérêt dans un premier temps, à fréquenter des endroits où les rencontres ne sont justement pas exceptionnelles( sans pour autant être des boulevards ...) afin que la fréquence soit intermédiaire entre la surprise et la saturation. Puis progressivement, trouver des endroits un peu moins fréquentés.
Ben oui c'est le but justement! C'est l'intérêt des balades de 18h00, que je vais pouvoir reprendre maintenant que les jours rallongent, qu'il fait beau et qu'on a fait suffisamment de progrès pour que ces balades ne soient stressantes ni pour moi ni pour Hatchy. Ça ce sera au quotidien, en ville autour de chez moi. J'ai trouvé un nouveau trajet ce midi où on est susceptibles de croiser des gens, donc je devrais réussir à rencontrer régulièrement du monde. Malheureusement, afin de préserver la variété des itinéraires, il y aura forcément des balades quotidiennes où on rencontrera moins de monde. La quantité de personnes croisées varie en fonction des itinéraires, et là je crois que j'arrive au bout du bout des possibilités. Je ne pourrai donc pas trouver progressivement des endroits avec moins de monde: j'ai la chance d'habiter un quartier qui offre une grande richesse en terme de balades et de plaisirs canins, mais quand même il a des limites!
Les quantités de croisements varieront d'elles-mêmes en fonction du temps, de l'heure et aussi du jour de la semaine.
Toss a écrit :je ferais tout de même attention à ne pas trop le "noyer" dans la foule
Pas d'inquiétude, c'est ce qui se passe : dans mon compte-rendu j'ai un peu simplifié la balade pour mettre l'accent sur les moments les plus marquants, mais ça va de soi que notre balade n'a pas été aussi linéaire que ça! Par exemple à l'université il y a un grand parc, donc on faisait les rencontres de loin; ensuite il y a eu la traversée de la grosse rue, et là je suis restée légèrement à l'écart des gens en attendant de traverser, etc.... On est loin d'une immersion dans une foule, et loin aussi de faire ce genre de choses sur une longue durée! C'est pour ça que je parle de croisements. Le reste du temps, en fonction des circonstances, Hatchy a beaucoup de mou (dans la mesure de ses 5 m de longe). Ça n'a pas été 1h de foule! J'observe beaucoup Hatchy et je sais à quel moment il a besoin de souffler, je sais à quel moment il bosse et se concentre, du coup j'apprends à adapter mes parcours en fonction de ses attitudes. Si je sens qu'il est au max de travail je n'hésite pas à faire demi-tour si besoin afin de le laisser souffler: je remets sans arrêt en question mon itinéraire, que je fais varier en cours de route en fonction d'Hatchy et de tout un tas d'autres paramètres. On fait des balades en ville tous les jours, ça demande beaucoup de travail à Hatchy et je suis très soucieuse de ne pas aller au-delà de ses capacités et aussi de lui laisser des moments de glandouille intellectuelle, où il n'a à penser qu'à la touffe d'herbe dans laquelle sa truffe est plongée. Je commence à bien le connaître le doudou!! Du coup je fais encore plus attention à tout ça depuis qu'on a attaqué une nouvelle "catégorie" de travail.
Toss a écrit :j'ai également fait attention de faire en alternance des croisements dans des lieux très espacés, ou je pouvais croiser en étant à 6-7 m (voire plus) d'elle, en me mettant sur le côté, donc sans risque qu'elle ne puisse aller au contact des personnes croisées, et ce qui me permettait de passer sans dire un mot
Oui ça aussi je fais, c'est ce que je veux dire quand j'explique que j'adapte la longueur de la longe à la distance qui nous sépare des personnes croisées. C'est pour les croisements proches que je raccourcis au max, j'insiste là-dessus car c'est seulement depuis récemment que je peux faire des croisements proches : par proches je veux dire des croisements sur un trottoir par exemple. Jusqu'à présent je faisais des détours systématiquement, en évitant les gens autant que possible. C'est aussi pour les croisements proches que je parle systématiquement à Hatchy; pour les croisements plus éloignés je m'adapte en fonction de l'attitude d'Hatchy; je lui parle seulement si je trouve qu'il commence un peu à fixer. Pour rappel j'utilise une longe de 5 m en ville, c'est trop peu pour que mes déplacements suffisent à chaque fois à faire défixer Hatchy, il a besoin d'un coup de main parfois : un petit sifflement, un petit clappement de langue ou une petit phrase tranquille. Pour les gens je préfère une petite phrase. A terme j'aimerais bien ne plus avoir du tout à parler à Hatchy lors des croisements, cela voudra dire que pour lui les gens c'est plus très important!
C'est dur de décrire par écrit une de ces balades: je vais essayer de voir avec une amie si elle peut nous accompagner et filmer un peu, ça donnerait une meilleure idée de la manière dont j'aborde actuellement les croisements.
. J'aurais p'têt dû le laisser faire, peut-être qu'Hatchy n'aurait rien fait après tout. Mais comme je le disais pour le moment mon objectif de travail est très modeste, c'est juste apprendre à Hatchy à côtoyer des gens. Pas à les mordre, même s'ils l'ont cherché! 
J'espère que je fais bien, en y allant pianissimo.
!
une main tendue, suivie d'un "euh... je ne crois pas non !" ou "ben à votre place, j'éviterais..." 
ça marche du tonnerre 
