chance a écrit :Je pense surtout que trop de chiens ne sont pas confronté dès leur jeune age aux différentes morphologie crées par l'humain et sont inquiets ou perplexes devant des caractères physiques inconnus: face plate, masque sombre, queue roulée, manque de mobilité du faciès..
Ainsi, tel chien ne fréquentant que ceux de sa race sera agressif:effrayé devant la rencontre d'un autre chien très différent morphologiquement car il n'arrivera pas à le lire...tout simplement...
Je plussoie. Il arrive très fréquemment que des chiens craignent Gümüs, même quand ce dernier est extrêmement poli, mais je pense vraiment voir chez les autres une espèce d'inquiétude face à l'inconnu - je peux me tromper évidemment. Après il y a la taille qui joue aussi... Mais ça ne dure jamais longtemps, il finit par se faire comprendre à l'autre. Rien que la queue enroulée, ça doit être quelque chose de très bizarre pour un poilu qui verrait ça pour la première fois.
mariemaya a écrit :On peut penser que Gümüs a plus de mal à supporter des chiens speed comme sont souvent les borders ou les aussies que tu cites ou tout autres chiens excités.
Souvent ces chiens le sont car justement, vus les préjugés sur la race, tout le monde sait que ces chiens là il faut les défouler d'où : balle, boudin, course etc...et résultat assuré !
Je pense que si Gümüs rencontrait un bon border qui travaille dans une ferme et passe les 3/4 de la journée à roupiller au soleil ou au chaud de la bergerie une fois sa mission accomplie, il n'y aurait aucun problème lors de la rencontre.
Alors est ce vraiment dû à la race ?
Je te rejoins complètement. Nous avons déjà rencontré deux borders qui étaient tout simplement... complètement différents ! Marche très lente, pas de course, beaucoup de prudence, etc. Surtout, aucune allure d'un chien excité. Et ça s'est passé merveilleusement bien, Gümüs se montrant sous son meilleur jour.
Donc non, je ne dis pas que c'est en soi dû à la race. En fait, ce sur quoi je voulais insister, c'est la "prédisposition" d'une race à subir les conséquences négatives de certaines de nos actions. Par exemple, quand Gümüs était petit, je voulais vraiment qu'il court après le bâton. J'ai dû le lui jeter une bonne cinquantaine de fois peut-être (pendant ses 6 premiers mois). Il courait une fois après, deux fois... et à la troisième, il me regardait, l'air de dire "c'est bon là, non?", avant de se coucher et de ne plus bouger, ou de passer à autre chose. Donc j'ai fait une grosse erreur - jeter un bâton à un chiot -, mais pourtant, je doute que ça ait vraiment posé problème. Par contre, si j'avais eu un border ou un malinois, en faisant la même erreur, j'aurais sans doute eu quelque chose de complètement différent. C'est en ce sens que je pense beaucoup aux races : certaines semblent demander plus d'attention et de cohérence pour certaines problématiques particulières.