Les races

[Barraband]

Perso, je pense que la race ne va pas déterminer la totalité du caractère du chien, mais va fortement l'influencer, de par les sélections faites par les éleveurs depuis plusieurs années, mais aussi de par la génétique qui là dépendra surtout des parents.
Sur chaque race, il y a des traits communs qui se rretrouvent chez plusieurs sujets de la race : les huskies sont fugueurs, les cockers sont têtus, ...

Comme tu dis, il y a des traits spécifiques à chaque race...Cependant la prise en compte de la race influence énormément le comportement des maîtres face à leurs chiens. Je vais essayer d'expliquer un peu : si on considère que la race choisie n'est pas sociable, le maître va avoir des comportements qui vont influencer ce trait-là. Par exemple, en tendant la laisse lors de rencontres, en appréhenadant, on émet aussi des odeurs qui peuvent mettre le chien en alerte... Plusieurs éléments ajoutés peuevnt ainsi fortement influencer...

[Tsankha]

il est assez communément admis que la part d'inné chez le chien de dépasse pas les 20%.
Donc cela laisse 80% d'acquis et donc une très grande influence de l'acquis (et donc de l'éducation).
Par ailleurs le rappel, l'écoute... ne sont pas des caractère transmissible génétiquement... il convient de mesurer avec beaucoup de précautions les propos que l'on peut tenir sur les races. En effet certaines prédispositions existent, certaines aptitudes physiques aussi, mais je pense que la part de fantasme humain est prépondérente. On assiste à un phénomène d'autoréalisation : certains propriétaires, convaincus de la particularité de telle ou telle race vont consciemment ou inconsciemment reproduire le caractère supposé être typique de la race (par leurs attitudes, des renforcements involontaires...)
Ainsi il n'est pas rare de croiser des Huskies libres et non fugueurs (chez des SDF par exemple) et souvent leurs maîtres ignorent la réputation de cette race...
A l'inverse, un maître convaincu qu'un Husky ne peut pas être lâché ne le lâchera jamais et entretiendra le caractère fugueur (par frustration) de son chien. Persuadé qu'un Husky doit tracter et courir il n'offrira jamais de moments aux chiens pour explorer, fouiner, sentir... et la aussi entretiendra le côté fugueur et excitable du chien...
Il en va de même pour beaucoup d'Akita que j'ai pu croiser : j'ai souvent entendu "attention c'est un Akita" avec évitement systématique de tous les congénères... quel peut être le résultat d'une telle démarche... Il n'est pas concevable qu'un chien correctement sociabilisé dans les premiers mois de sa vie et n'ayant pas vécu d'expérience négative ou traumatisante devienne subitement associal à la puberté. Il va aborder les rencontres différement, jauger, grogner peut être... mais si tout est fait correctement il pourra continuer à fréquenter des chiens et à respecter les codes canins.

C'est l'information que j'essayais de trouver... merciiiiii Loïc !

[élizabeth]

ici j'ai plusieurs chiens de race très diférentes (terrier, berger, bouvier, épagneul en autre), pourtant une amie de très longue date me dit qu'on reconnait mes chiens, qu'ils ont des comportements proches, elle était surprise du comportement d'une jeune chienne tout juste récupérée, elle collait pas comme elle dit, et en la revoyant 6 mois à 1 an plus tard, elle s'est exclaffée "ah ben voila, maintenant c'est bien une chienne de chez toi !".

donc oui la race peut amener certains comportements particuliers, ou des tendances, mais c'est bien le maître qui construit le cadre globale.

[Lisa]

je mets mon petit grain de sel dans la discussion puisque c'est un sujet que j'ai un peu pioché et qui m'intéresse un peu comme d'autres. Celine (bonjour, on ne se connait pas) la discussion sur les races n'est pas le point essentiel puisque c'est ce qu'on essaie de gommer pour progresser dans notre accompagnement du 4 pattes à queue retournée ou pas.
Je n'ai jamais eu d'autres chiens que des Akita et Chihuahua pour ne pas les nommer, généralement en couple. (C'est curieux ces affinités qu'on retrouve parfois sauf que je ne m'entends pas très bien avec les Chis mais eux s'entendaient bien quand même). La question que je me pose maintenant est : Faut il vraiment s'imposer un résultat définitif dans notre accompagnement ? Si on part du principe qu'on peut y arriver, il faut travailler ferme pour y arriver (à le lâcher, à ce qu'il supporte les autres chiens de façon rapprochée etc), est ce qu'on ne va pas mettre une pression sur le chien pour qu'il se sente obligé de faire comme ça pour que la relation avec nous soit possible. Et le pauvre chien est obligé de subir.