Un gros moment de flippe pour moi , surla balade de cet après-midi …
Balade à trois , sur le front de mer … il fait très froid mais beau ; les gens sont de sortie .
Surle retour , on emprunte un chemin étroit qui longe une falaise d’un coté (avec une barrière en bois qui tient comme elle peut) et un dénivelé de l’autre coté . Léon connait ce sentier étroit , il y a toujours du monde dessus , car la vue est incroyable sur l’anse d’Aytré et ses kite surfeurs …
Léon est en capacité de passer très proche , voire d’être frôlé par des humains , sans réagir sur cette partie . Il est toujours attaché pour dédramatiser son physique , vu la proximité et les vélos (croiser un vélo a cet endroit est … acrobatique )
Bref , au détour d’un buisson , deux chiens en libre sur le chemin … un type berger de grande taille , et un moyen barbichu poils drus …
Les deux focus sur Léon qui avance , forcément droit sur eux vu la place … et là , ça mouline sec dans ma tête : deux d’un coup , en plus ils arrivent en se gonflant , se grandissant , la tête un peu baissée , démarche lente …
Je cherche une échappatoire, pour ne pas soumettre Léon à la pression des deux ensembles . ça me semble dangereux comme configuration …
Du coup , je descends dans le fossé , pour donner de l’espace à Léon , le plateau en dénivelé … Léon me suis , lentement, se gonflant un peu aussi , je le sens tendu …
Le barbichu nous suit , l’autre est rappelé par son humain . Et rattaché …
Un seul chien , on peut gérer , je pense . Et comme il a visiblement décidé de venir au contact de Léon malgré les demandes de son humain , je laisse Léon se débrouiller , en déroulant ma longe au maximum ( posée au sol) et en leur tournant le dos , en silence …
Du coin de l’oeil , je vois les chiens qui se tournent autour en mode ralenti extrême … ils sont tendus et bougent très lentement … l’humain du barbichu a l’intelligence de rester à distance et de se taire . Ils se reniflent en arrivant au postérieur de l’autre , avec précaution …
Léon se détourne légèrement et j’en profite pour amorcer un mouvement de départ , longe toujours au sol . Il va me suivre très lentement , en se retournant à plusieurs reprises .
Je m’aperçois peu après quele barbichu nous suit à distance , et j’entends son maitre le siffler , mais il continue . Il lâche enfin l’affaire après quelques minutes et parce qu’on s’éloigne .
J’ai eu le sentiment que ça aurait pu déraper avec le barbichu et heureusement que les deux ne sont pas arrivés en même temps
… il a fallu que je travaille mon corporel un peu plus sur ce coup là …
…le chevauchement de bienvenue 
