En général, je vais le long du Rhône, mais là, c'est direction centre-ville, et le marché. Je reprend la longe courte, encore un peu raccourcie du fait de la partie abimée vers le mousqueton. Elle ne fait maintenant plus "que" 7m environ.
C'est donc ma première sortie "post-Minoshienne"
Les stimulis ne manquent pas pour Luxio, entre les odeurs des autres chiens, les fruits & légumes, les commerçants qui me parlent, qui veulent jouer avec lui.
J'arrive à travailler la longe. Elle est de moins en moins entre ses pattes et, quand elle s'y retrouve, je ne l'y laisse plus. Si mon pépère commence à tirer, je m'arrête, comme me l'a montré Minosh. Luxio répond positivement, très positivement même. Finies les grands départs, fini le traînage de papa
. Aux angles des rues, j'arrive à le prendre court, très court, en silence, toujours et encore. Mes changements de direction se font, eux aussi, en silence maintenant. Luxio me suit sans que je n'ai à lui dire quoi que ce soit, même bien mieux qu'avant (ça, c'est un truc que sincèrement je n'aurai jamais cru avant de le voir et de le vivre). Je suis moi aussi bien plus mobile, me déplaçant pour éviter autant que possible toute confrontation.Même dans le bureau de tabac (l'un où je rentre encore avec lui), Luxio est bien plus calme qu'avant, qu'il y a trois jours encore. J'arrive à prendre mon temps, à discuter avec le buraliste. Avant, c'était service minimum because le pépère...
Que dire... Je suis sans voix.
Minosh. A l'occase, on ira manger un bout pas très loin d'ici
André pour ce que tu nous a laissé comme héritage. C'est grand et beau
J'ai toujours été heureux avec les différents chiens qui ont traversé ma vie. J'étais, non pas inquiet, mais prudent avec Luxio, du fait même de son gabarit. Aujourd'hui, je suis aux anges.
Ici, j'ai trouvé l'équilibre qui m'est indispensable dans ma relation avec mon poilu. Notre avenir sera serein, tranquille, mais surtout pas planplan
