Aujourd’hui , j’ai pû promener Léon en tenant ma longe avec deux doigts … au milieu des vélos , des joggueurs, des enfants .
Bon , la chaleur l’a peut-être inhibé un peu , mais franchement , les vélos passaient à coté … et rien ! Cela dit , je pense qu’il sait très bien qu’il est attaché . Et que je vais le bloquer s’il esquisse la moindre velléité de courir derrière. Je ne tenterai pour rien au monde le même trajet en libre . Faut pas pousser Léon à la faute , tout de même !
Il a pu dire bonjour à quelques chiens libres ; la plupart étaient bien codés et calmes , ils se sont reniflés dix secondes et chacun est reparti de son coté . Je veille à laisser ma longe parfaitement détendue pour influer le moins possible sur l’échange … et je me détourne .
On a croisé une malinoise en libre , visiblement elle avait peur . Elle s’est approchée vite , a reniflé , puis est repartie en aboyant copieusement rappelée par ses maitres qui n’étaient pas sereins non plus … j’ai continué d’avancer en donnant du mou à ma longe pour laisser Léon décider de ce qu’il allait faire (retourner voir la chienne aboyante ou me suivre ) … intense réflexion du bouledogue et … il m’a suivi ! Je lui ai signifié ma joie pour son choix . C’est interressant de les laisser choisir parfois , parcequ’on voit l’évolution du comportement du chien face à une situation . Je suis certaine qu’il y a un an de ça , il aurait choisi de retourner la voir .
J’ai eu un peu de mal avec un petit enfant qui courrait sur ses petites jambes en criant de joie , les bras tendus vers Léon … la maman laissait faire ! On a fait un grand grand détour assez rapidement (il a suivi mon changement de direction ) pour passer au large . Il n’avait pas l’air plus ému que cela , donc je n’ai rien dit (j’ai remarqué qu’il s’intéresse ++ aux gens avec qui je parle ) pour ne pas l’amener sur l’enfant ou la mère .
Même s’il n’aurait probablement rien fait , on n’est jamais trop vigilant ( quid de la maman qui rigolait ????)
Ah , oui ! Aussi , on a eu du tonnerre ici ! Autant ma vieille Orphée se planquait , terrorisée, tremblante , avant qu’on entende quoi que ce soit ; autant Léon s’en contrefiche que ça tonne …