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Conséquences de conditionnement opérant

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chance
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Conséquences de conditionnement opérant

Messagepar chance » sam. juin 22, 2013 2:30 pm

Etude sur des enfants mais qui amène à cogiter


Publié à l'origine dans Mothering Magazine, automne 1992. Revu et mis à jour en 2000

Version originale en anglais: The Disadvantages of Time-Out

Traduction française de Laurence Holvoet pour La Maison de l'Enfant, association française de soutien à la parentalité

Copyright © 1992, 2000 by Aletha Solter. Tout droit réservé. Aucune partie de cet article ne peut être reproduit ou transmis sous aucune forme et par aucun moyen, électronique ou mécanique (y compris en le copiant vers d'autres sites web, et y compris les traductions), sans l'autorisation écrite d'Aletha Solter.

Au fur et à mesure que les parents et les éducateurs attentifs ont pris conscience des dangers des punitions physiques, la mise à l'écart temporaire (Time-Out) est devenue un outil de discipline populaire. Les enfants qui se comportent mal sont obligés de s'asseoir en silence sur une chaise ou d'aller dans leur chambre pour se calmer et réfléchir à ce qu'ils ont fait. Après un certain temps, ils sont autorisés à revenir dans le groupe ou à rejoindre la famille, à condition qu'ils se comportent "correctement". La durée assignée est habituellement d'une minute par année d'âge, et les enfants qui quittent leur chaise ou leur chambre avant que leur temps soit écoulé sont obligés de repartir pour une nouvelle période entière. Certains livres recommandent d'y ajouter une règle de silence, et suggèrent de renouveler la période si le silence est rompu. Dans les deux cas, on promet aux parents qui utilisent cette méthode des résultats rapides et faciles à atteindre.

Le Time-Out découle du mouvement behavioriste basé sur les travaux du psychologue B.F. Skinner. Sa théorie du conditionnement opérant affirme que les enfants se comporteront d'une certaine manière s'ils reçoivent pour cela des récompenses ("renforcement positif"), et que les comportements indésirables peuvent être réduits en retirant une récompense ou en provoquant une souffrance (les deux étant appelés "punition"). Skinner lui-même pensait que toutes les formes de punition étaient des moyens inappropriés pour contrôler le comportement des enfants.1 Cependant, alors que la fessée décline aux Etats-Unis, le retrait d'amour et d'attention persiste comme étant un acceptable moyen de contrôle.

Sous la surface

Utiliser la mise à l'écart temporaire apparaît moins blessant que de taper, fesser ou hurler, parce que cela n'implique pas d'abus physique ou verbal. Pour cette raison, on peut même penser qu'elle représente un certain progrès dans notre perpétuelle lutte pour faire de ce monde un lieu meilleur pour les enfants. Cependant, selon plusieurs éducateurs et psychologues, la mise à l'écart temporaire n'est pas aussi innocente qu'elle ne le semble, et elle est en réalité une manière émotionnellement nocive de discipliner les enfants. En fait, la National Association for the Education of Young Children (Association Nationale pour l'Éducation des Jeunes Enfants) inclut le recours à la mise à l'écart temporaire dans une liste de mesures disciplinaires nocives, à côté des punitions physiques, des critiques, des reproches et des humiliations. 2

Sous la surface, la mise à l'écart temporaire est une approche autoritaire, et, en tant que telle, elle ne peut fonctionner qu'avec des enfants entraînés à se soumettre au pouvoir et l'autorité des adultes. Les enfants entraînés à se conformer à de telles mesures savent que les conséquences de la désobéissance sont pires que celles liées au fait d'adhérer aux injonctions. Les enfants qui n'ont pas été élevés dans un environnement autoritaire refuseront très certainement d'aller dans une autre pièce ou de s'asseoir sur une chaise.

Comment les enfants apprennent-ils les conséquences de la désobéissance? Ceux qui proposent la mise à l'écart temporaire conseillent aux parents de retirer les privilèges tels que la télé, les jouets, la musique etc. jusqu'à avoir acquis la docilité. Il y a toujours la menace d'une privation ou d'une plus grande pénalité. Dans certaines familles, il y a même une menace de violence non verbalisée. Bien que la méthode semble assez innocente, elle nécessite un passé d'autoritarisme punitif pour produire des enfants suffisamment dociles pour obéir.

Ceux qui proposent la mise à l'écart temporaire affirment qu'il ne s'agit pas d'une forme de punition. Ils utilisent des termes tels que "conséquences", " temps de régénérescence", ou "temps de retour au calme" pour faire apparaître bénigne cette approche. Le terme "Time-Out" (qui signifie "temps mort" en français) a une agréable connotation sportive qui évoque les pauses bien méritées que prennent les équipes. Malheureusement, cette terminologie non menaçante a induit les parents en erreur en les laissant penser que cette approche est sans danger.

Du point de vue de l'enfant, la mise à l'écart temporaire est clairement vécue comme une punition. Qui veut être isolé du groupe et totalement ignoré? Il est assez vraisemblable que l'enfant perçoive cette forme d'isolement comme un abandon et une perte d'amour. Et alors que les parents sont souvent attentifs à renforcer l'assurance de leur amour et à faire la distinction entre l'enfant et le comportement inadmissible ("Je t'aime, mais j'ai besoin que tu ailles dans ta chambre pendant cinq minutes parce que ce que tu as fait est inacceptable"), leurs actes parlent plus fort que leurs mots.

Les enfants de moins de sept ans ne sont tout simplement pas capables d'interpréter les mots de la même manière qu'un adulte.3 L'expérience concrète et les perceptions de la réalité ont beaucoup plus d'impact que la parole. Être isolé et ignoré est interprété comme "Personne ne veut être avec moi en ce moment. Donc je dois être mauvais et pas aimable." Aucun mot d'amour, pourtant sincère, ne peut surpasser ce sentiment de rejet.

Rien n'est plus effrayant pour un enfant que le retrait d'amour. Avec la terreur vient l'insécurité, l'anxiété, la confusion, la colère, le ressentiment et la baisse de l'estime de soi. La mise à l'écart temporaire produit aussi de l'embarras et de l'humiliation, spécialement quand elle est utilisée en présence d'autres enfants. Au royaume des expériences enfantines, la mise à l'écart temporaire n'est rien de plus qu'une punition.

Les sentiments douloureux sont une chose; les informations transmises à propos des relations humaines en sont une autre. Quel message transmettons-nous à nos enfants en leur démontrant que l'amour et l'attention sont des marchandises qu'on distribue ou que l'on retient dans le but de contrôler les autres? Est-ce un schéma de résolution de conflit qui leur sera utile? Quelle influence cela aura-t-il sur leur capacité à interagir avec leurs amis, et un jour avec leur conjoint ou leurs collègues? Ne serait-il pas mieux d'apprendre aux enfants des schémas de résolution de conflit corrects dès le départ, plutôt que de transmettre le message que le seul moyen de résoudre les conflits est de couper la communication?

Bien que le problème avec la mise à l'écart temporaire soit pour une grande part invisible, un aspect est cependant évident: à un certain point, cela cesse de fonctionner. Ceux qui proposent cette approche admettent qu'elle est efficace seulement jusqu'à environ neuf ans. Pouvez-vous vous imaginer en train d'obliger votre adolescent, peut-être plus grand que vous, de s'asseoir sur une chaise pendant que vous l'ignorerez? Les ados qui ont un certain sens de leur propre valeur rigoleront face à un tel ordre. La version pour adolescent de la mise à l'écart temporaire est la pratique de le priver de sorties le week-end ou en soirée ("grounding" en anglais). Mais cette méthode ne mène qu'au ressentiment, à la résistance et au mensonge.

En fait, toutes méthodes basées sur le pouvoir et l'autoritarisme doivent en définitive être abandonnées simplement parce que les parents finissent par perdre le pouvoir.4 Les parents d'ados se retrouvent face à un panel de difficultés entièrement nouveau quand leurs méthodes de contrôle habituelles se révèlent totalement inefficaces. Les parents qui adoptent des méthodes non autoritaires dès le début, à l'inverse, sont capables de prévenir les luttes de pouvoir, aussi bien que les problèmes de discipline qui arrivent si souvent avec l'adolescence.

Les conséquences cachées

L'usage de la mise à l'écart temporaire amène toute une série de problèmes cachés. Tout d'abord, lorsque l'on impose une mise à l'écart aux enfants qui pleurent ou qui sont en rage, ils reçoivent comme message que l'on ne veut pas être près d'eux quand ils sont bouleversés. Ayant la certitude que nous ne les entendrons pas, ils pourraient cesser rapidement de nous parler de leurs problèmes.

De plus, les enfants pourraient alors apprendre à réprimer leurs émotions, en particulier si nous insistons sur des mises à l'écart en silence. Avons-nous oublié que pleurer et se mettre en rage sont de sains mécanismes d'évacuation de la tension qui aident à soulager tristesse et frustration?5, 6, 7 Ignorons-nous que la recherche démontre que les hormones du stress sont sécrétées par les larmes, rendant ainsi possible la réduction des effets du stress et la restauration de l'équilibre chimique du corps?8 En apprenant à nos enfants à réprimer leurs larmes, nous accroissons en fait leur prédisposition à nombre de déséquilibres émotionnels et physiques. La psychothérapeute suisse, Dr Alice Miller, a écrit que l'une des choses les plus dévastatrices que l'on puisse faire aux enfants est de leur dénier la liberté d'exprimer leur colère et leur souffrance. 9

Un autre problème, c'est que l'usage de la mise à l'écart temporaire ne s'adresse pas à la cause sous-jacente du "comportement inadapté". Les enfants ont de tels comportements pour de bonnes raisons, même s'ils n'en sont pas conscients. On peut expliquer la plupart des comportements indésirables par l'un de ces trois facteurs: l'enfant essaye de satisfaire un besoin légitime, l'enfant manque d'information ou bien est trop jeune pour comprendre, ou l'enfant est bouleversé (frustré, triste, terrifié, perdu, jaloux ou non sécurisé). Quand nous essayons de changer un comportement sans s'adresser à ces émotions et besoins, nous n'aidons pas beaucoup nos enfants. Pourquoi? Parce que le problème sous-jacent sera toujours là. Apprendre à nos enfants à se conformer à nos désirs ne résout pas les problèmes de fond.

Par exemple, des frères et soeurs qui sont répétitivement séparés et envoyés dans leur chambre quand ils se bagarrent peuvent à la longue apprendre à ne plus se battre devant leurs parents. Cependant, leurs sentiments de jalousie et de haine non résolus peuvent en venir à s'exprimer de manière détournée, ou ils peuvent même emporter leur problème jusqu'à l'âge adulte. Effacer les symptômes d'un problème ne résout pas le problème.

Les parents ont été amenés à croire que les enfants utiliseront le temps de la mise à l'écart pour réfléchir à ce qu'ils ont fait et pour regagner un minimum de self-contrôle. En réalité, quand les enfants agissent de manière inappropriée, agressive, ou insupportable, ils entretiennent des émotions refoulées tellement fortes qu'ils sont incapables de penser clairement à leur comportement. Une écoute attentive qui encourage l'expression sincère des émotions est une aide bien plus efficace que l'isolement. Le soulagement sain que procure la parole, les pleurs et la fureur peut même prévenir la répétition des comportements non souhaités.

Entourer les enfants qui tapent ou mordent est bien plus efficace que de les isoler. Une étreinte ferme mais aimante crée de la sécurité et de la chaleur tout en protégeant les autres enfants de la violence. Cela invite aussi à l'expression d'émotions sincères (à travers les pleurs et la fureur) tout en rassurant l'enfant sur le lien indestructible qui existe entre lui et ses parents.10 C'est paradoxal mais cependant vrai: c'est lorsqu'ils semblent en mériter le moins que les enfants ont le plus besoin d'amour et d'attention. Dire à un enfant violent de s'asseoir en silence a rarement produit d'effet constructif et contribue seulement à augmenter sa colère refoulée et son sentiment de séparation.

Il n'est pas nécessaire d'isoler les enfants et de leur retirer notre amour pour leur apprendre comment se "tenir". En fait, il est complètement possible d'aider un enfant à coopérer et à être un partenaire social décent sans jamais en venir aux punitions, récompenses, ou toute autre conséquence artificielle quelle qu'elle soit. Aucune méthode rapide et facile ne résoudra chaque conflit. A la place, nous devons considérer chaque situation comme l'occasion unique qu'elle est, et essayer d'être souples et créatifs, tout en continuant à donner à nos enfants l'amour et le respect qu'ils méritent.

NOTES

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Re: Conséquences de conditionnement opérant

Messagepar élizabeth » sam. juin 22, 2013 8:12 pm

j'ai peut etre lu trop rapidement mais je ne vois dans ce texte aucune critique du conditionnement opérant.
meme si effectivement c'est dans le cadre d'une approche behavioriste que l'isolement ou la mise à l'écart a été mis en avant comme facteur d'indicateur de mauvais comportement.

par contre j'y ai compris une critique de la pratique de l'isolement comme punition qui met l'individu en situation de trouble émotionnel et construit une peur de la perte, situation émotionnelle qui ne permet plus de faire ensuite des apprentissages avec un résultat optimum.

mais cette situation émotionnellement difficile n'est pas le résultat du conditionnement opérant, uniquement la résultante de la mise à l'écart.
un apprentissage par conditionnement opérant n'utilisant pas l'isolement, ne crée pas chez l'individu ce trouble qui entrave l'apprentissage optimum.

robert
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Re: Conséquences de conditionnement opérant

Messagepar robert » dim. juin 23, 2013 6:57 am

élizabeth a écrit :j'ai peut etre lu trop rapidement mais je ne vois dans ce texte aucune critique du conditionnement opérant....


moi non plus ! ???

dans ce texte on nous parle des enfants. doit on faire un parallèle avec l'éducation des enfants et celle de nos canidés ? éduque t on un chien comme un enfant ?


on nous parle de punition négative, retrait - isolement comme sanction. doit on penser que ceux qui utilisent le conditionnement opérant utilisent systématiquement l'isolement comme éducation du chien ?

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chance
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Re: Conséquences de conditionnement opérant

Messagepar chance » lun. juin 24, 2013 12:02 pm

Cet article fait partie d'études traitant du conditionnement opérant, c'est en cherchant les conséquences que le moteur de recherche a présenté l'article, traitant de Skinner puis des nouvelles tendances dont le conditionnements opérant qui fut et est appliqué aux humains, , repris dans les méthodes positives que j'ai lu cet intéressant texte.

Car l'écartement et l'isolation sont prescris aussi bien pour les enfants et les animaux, en guise de "blame" ...Avec des impactes parfois surprenants....

Et à cet écartement, on joint parfois les jouets pour occuper ou les nourritures pour faire aimer l'écartement et l'enfermement....


C'est une question d'interprétation des différents cerveaux, et de perturbations de connections des neurones....

Cet article est une piste de réflexion pour ceux et celles qui veulent dépasser les affirmations des médias qui deviennent vérités car répétées par des milliers d'humains.



Le conditionnement opérant est un outil qui, mis entre toutes les mains peut avoir des conséquences négatives....

Voici ou s'inscrit le time out

http://wwwens.uqac.ca/dse/3psy206/facapp/condb.html

Lira ceux que cela intéresse ;)

Il existe une autre étude expliquant la différence entre conditionnement avec renforcements positifs répétitifs et donc difficulté pour le sujet d'adapter une réponse si il y a variabilité des facteurs naturels ou les renforcements positifs aléatoires permettant les adaptations et la survie des espèces, ces études se retrouvent dans la notion de hasard et son role en éthologie

Le conditionnement opérant existe bien dans la nature et est aussi utilisé en psychothérapie.

Voici une autre étude facile et très intéressante

http://rescuedogue.free.fr/sitedede/condition.htm


Le conditionnement opérant est une des technique de manipulation visant à imposer artificiellement soit positivement soit négativement , par la répétition multiple , une action à l'animal ou l'humain, le privant de son libre arbitre et le soumettant à un controle extérieur .

En comportement, cette technique de manipulation permet de garder l'attention du sujet loin du vrai problème , le désensibiliser sur le long terme et enlever son esprit d'analyse.

Par ces moyens , on ouvre la porte d'accès à l'inconscient , afin d'exploiter des aptitudes,des idées, des pulsions du comportement...

Exemple : détourne l'attention du chien de la personne qu frappe à la porte pour supprimer soit le comportement naturel de signalement d'une intrusion, soit empècher le chien d'aller vers la personne entrante , pour lui éviter de sauter dessus mais en mème temps de s'informer donc d'analyser....

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Re: Conséquences de conditionnement opérant

Messagepar robert » lun. juin 24, 2013 6:13 pm

le conditionnement opérant en soi est il négatif pour toi ?

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Re: Conséquences de conditionnement opérant

Messagepar Cath » lun. juin 24, 2013 7:49 pm

La nitroglycérine en soi est-elle négative ???

Bien sûr que non, c'est même utilisé en médecine, pour soigner le glaucome par exemple.

N'empêche que, dans la plupart des cas...
Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre,
ni de réussir pour persévérer.

robert
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Re: Conséquences de conditionnement opérant

Messagepar robert » lun. juin 24, 2013 9:29 pm

Cath je suis tout à fait d'accord avec toi !
c'est la meme chose avec un collier coulissant, avec une longe, avec une laisse, ... mais quel est le but de ce poste Chance ? :165: conséquences de conditionnement opérant où l'on n'en parle même pas ?

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Re: Conséquences de conditionnement opérant

Messagepar chance » lun. juin 24, 2013 10:18 pm

Non , le conditionement opérant en lui mème est une technique qui, en psychothérapie , est un outil intéressant.

Pour le reste de la réponse, lire les liens donnés, ce sont des gens bien plus diplomés que moi , des scientifiques qui en ont fait l'analyse et les impacts.

J'ai aimé ce liens qui montrent une vision élargie d'un outil, les différents conditionnements opérants, j'en ai vu deux et les techniques de manipulations , dont fait partie le conditionement opérant, qui ne sont pas sans conséquences.

Cogito ergo sum Descartes ;)

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Re: Conséquences de conditionnement opérant

Messagepar Cath » lun. juin 24, 2013 11:41 pm

robert a écrit :Cath je suis tout à fait d'accord avec toi !
c'est la meme chose avec un collier coulissant, avec une longe, avec une laisse, ...

Alors ça, c'est marrant : tu es d'accord avec moi, mais moi, je ne suis pas d'accord avec toi... Beau paradoxe, non ?

Les objets ne sont ni bons ni mauvais "en soi", et idem pour les théories ou les techniques.
Il n'empêche - et c'est là toute la nuance... - que, selon l'usage qui en est communément fait, le bilan pourra être globalement neutre (le feu, un couteau sont aussi utiles que dangereux), mais sera généralement plus ou moins négatif ou positif : cf la médecine, où le bon praticien doit, au cas par cas, faire la balance entre les avantages thérapeutiques et les effets secondaires ; et les "inconvénients" acceptables pour soigner un cancer, ou une schizophrénie, ne le sont plus contre un rhume ou un petit coup de blues !
Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre,
ni de réussir pour persévérer.

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Re: Conséquences de conditionnement opérant

Messagepar chance » lun. juin 24, 2013 11:44 pm

Si l'étude t'intéresse Cath, sache que le renforcement opérant est modélisé sous forme mathématique et est transposé aux intelligences artificielles, robots...
et quand le renforcement positif disparait, on assiste à une extinction progressive du comportement,

http://books.google.be/books?id=2A7QBL3 ... ux&f=false


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