Cath a écrit :Eh, Loïc, faut pas trop prendre tout ce que je dis au sérieux...
Pour la carotte, je suis bien d'accord que l'argument est "limite". Mais quand je vois des gens qui, végétariens/végétaliens/végans eux-mêmes (ce qui est leur droit le plus strict !) s'interrogent on ne peut plus sérieusement sur l'opportunité d'appliquer le même régime à leur chien...
Pour les loups, il me semble que le problème vient aussi de ce qu'on trouve de moins en moins de gens pour accepter de rester plusieurs mois en estive avec des troupeaux qui, du coup, sont de plus en plus grands.
Quant aux parasites, évidemment qu'il se crée un équilibre ; de là à dire que ce serait "moins bien" sans, je continue à avoir des doutes. Et d'ailleurs, mieux ou moins bien... pour qui ???
Enfin, je reviens à mon idée première : depuis que le monde est monde, et bien avant, donc, l'apparition de l'espèce humaine, des espèces animales (ou végétales, d'ailleurs) ont disparu sans que l'homme y soit pour quelque chose. Ce qui m'amène à me poser deux questions :
- d'une part, en voulant s'opposer à cette évolution au motif que, dans certains cas, nous y avons notre part de responsabilité, ne risquons-nous pas de mettre en oeuvre des "remèdes" qui seront pires que le mal ? on joue un peu les apprentis sorciers, me semble-t-il...
- d'autre part, la disparition de certaines espèces a permis l'apparition d'autres (dont la nôtre) : là encore, en voulant sauver certaines à tout prix, ne risque-t-on pas de bloquer l'évolution, et de se priver de nouvelles espèces géniales ?
Il y a deux façons de se situer, l'une consiste à "philosopher" sans prendre parti et sans prendre le temps d'approfondir. On peut y passer un long moment mais tu as raison ça n'amène à rien, échanger des idées sur les vers de terre n'est intéressant que dans la connaissance des sols ; l'autre proviendrait plutôt d'une envie d'aider parce qu'à un moment on a l'impression qu'on a déjà appris quelque chose d'utile.