Rapidement on lâche le Loulou mais comme le mousqueton est grippé (à cause du froid ?) on enlève le collier.
Geiko semble bien s'amuser dans la neige. Il ne s'éloigne pas trop, est assez attentif car il s'arrête aux croisements (petits chemins de terre) pour voir quelle direction nous allons prendre. Alors il nous rejoins et nous dépasse tranquillement.
Jusque là, c'est plutôt bien.
Tout à coup il se met à partir à fond la caisse en direction de la route alors qu'une voiture est en train de passer.
Heureusement nous sommes à plusieurs centaines de mètres de la route. Mais là, super boulet est ressortit
: je suis restée figée par l'angoisse, je regardais en direction de la route 
, criant des "Loulou demi-tour", stupidement. 
Z'hom faisait pareil.
Le loulou s'est arrêté avant d'atteindre la route puisque la voiture avait disparu mais une autre arrivait dans l'autre sens.
Panique à bord !
Heureusement, il me vient enfin l'idée de partir sur un chemin transversal, de ne plus regarder Geiko et de me taire. J'explique à Z'hom et nous avançons l'air de rien (ou presque). Là le Loulou fait enfin demi-tour
, s'arrête derrière un arbuste pour se rouler dans une crotte (l'était vieille donc pas de dégâts) et nous rejoint en courant. Trop contente de le voir de nouveau vers nous, je l'ai appelé "Loulou tu viens me voir ?" "c'est bien viens me voir" et grosses caresses.
Puis nous avons repris la balade sur quelques dizaines de mètres et dernier rappel, caresse puis "je t'attache" et il s'est bien laissé remettre le collier 
.Nous avons continué la balade en longe, mais dès qu'une voiture passait au loin, il la fixait et il a même tenté de les poursuivre de nouveau
.Il faut dire qu'à la distance où nous étions de la route, les voitures n'étaient que de petites choses noires qui semblaient courir en bordure de champs. Je me dis qu'il a dû les prendre pour du gibier.
Pour rentrer chez nous, il faut longer la route. Là, aucun soucis. Arrivés au bord de la route, il a attendu calmement alors qu'une voiture passait. Il est bien resté sagement sur le bord (toujours en longe mais courte) même quand on en croisait.
Par contre, super boulet
a encore fait des siennes en fin de balade. Une maison qui est restait inhabitée pendant des années est maintenant occupée par une famille avec deux chiens de chasse. A l'aller, les gens étaient partis (avec leurs chiens) et Loulou avait flairé tout le portail. En début de semaine nous avions eu la surprise de découvrir les chiens dans la cour (portail fermé) et un homme leur avait donné l'ordre de rentrer alors qu'ils étaient au portail en train de faire connaissance avec le Loulou. Je pensais que c'était un chasseur qui était hébergé là quelques jours puisque la maison appartient à un voisin qui ne souhaite pas la vendre.Au retour de notre balade avec Z'hom, les chiens étaient dans la cour (portail fermé). Loulou a tiré très fort pour aller les voir et pour cela n'a pas hésité à tenter de traverser la route. Bien sûr j'ai fait du ski nautique,
mais nous n'avons pas traversé. Le maître des chiens est sorti les faire taire. Je n'ai pas osé m'approcher du portail. J'ai donc tiré sur la longe et continué mon chemin. Loulou a couiné comme s'il regrettait de ne pas pouvoir s'approcher de nouveaux copains. Je culpabilise. Que fallait-il faire dans ce cas ? Dès que je relâchais la tension mon loulou tentait de traverser.
En plus, c'était le seul itinéraire qui nous permettait d'aller jusqu'à la plaine en évitant un chien hargneux qui nous montre les dents dès qu'on passe devant son portail.
Dur dur en ce moment les balades. Le golf est fermé car l'étang déborde, la plaine et la forêt sont remplies de chasseurs (sauf les jours de neige) et mon loulou n'est pas au top pour les croisements de chiens donc on évite encore les parcs.
Bref, c'est le coup de blues !
Mais pourquoi du blues,moi je lis beaucoup de positif dans la narration de ta balade.Geiko est revenu près de vous malgré la tentation de la course poursuite,au pris d'une belle peur je veux bien le croire!
mais preuve aussi que Geiko 
J'ai regretté de ne pas avoir pris l'appareil photo. 