L'intervention s'est très bien passée. Seul problème : dès le lendemain, le Jules avait déjà arraché 2 des 7 agrafes... Il a donc fallu lui mettre une collerette (et lui rajouter 4 agrafes, pour bien refermer la boutonnière).

Et c'est là que ça s'est gâté ! Pour lui d'abord : le pauvre, les portes n'étaient plus assez larges, il se heurtait partout, ne pouvait plus tourner 3 fois dans un sens et 2 dans l'autre avant de se coucher dans son panier, et pour manger, il fallait l'aider en le centrant sur l'assiette...
Pour nous, ensuite : obligation de planquer tout ce qui traînait à hauteur de collerette, il renversait tout. Et puis... tibias et mollets pleins de bleus : c'est méchamment dur, la bordure de cet engin !
Enfin, maintenant, tout va bien : vendredi matin, on lui a retiré les agrafes, la cicatrice est bien nette, les poils commencent à repousser, et il est enfin débarrassé de l'engin de torture.
Ce qui m'a le plus surprise : à chaque fois qu'il a fallu le ramener chez le véto après l'opération (pour mettre les agrafes et la collerette, puis 2 fois pour des piqûres d'antibiotique, et enfin pour ôter les agrafes), j'avais la trouille qu'il renâcle : eh bien, pas du tout, il y va toujours sans rancune ni appréhension. Apparemment, il se souvient moins du désagrément des soins que... du biscuit en fin de consultation.
N'empêche, faudrait inventer une collerette avec rebord extérieur rembourré !
il est vrai que ce carcan ( qui porte si bien son nom
) est source de stress au début ( aussi bien pour le wouaf que pour sa maitresse...en tout cas perso c'est ce que j'ai vécu pour Ginnie lors de sa stérilisation) et devient vite très encombrant voire fastidieux.
....
au beau Jules 
