Vuux a écrit :Je comprends qu'il faut être à l'écoute et que mon chien peut être "autiste", mais de la violence reste de la violence, et ce n'est en aucun cas un moyen de communication. Moi, qui ne fait qu'essayer de l'écouter au quotidien, j'aimerai bien qu'il comprenne que me bousculer c'est en aucun cas un moyen que je l'écoute, bien au contraire. Si je travaille mon écoute, ce n'est pas pour que j'écoute quelqu'un qui me rentre dedans sans rien dire... Surtout si cela s'accentue avec le temps.
Pour moi, tout est dit là : ce n'est pas un moyen pour que tu l'écoutes. Donc la meilleure réaction à avoir, c'est l'absence totale de réaction. As-tu essayé de faire le piquet jusqu'à ce qu'il se calme, je veux dire qu'il soit vraiment calme ? Je me répète, mais avec Ma'ii ça a été le plus efficace, ne plus bouger d'un poil, ne plus lui adresser un regard, et bien attendre une fois qu'elle semble calmée pour être sûr qu'elle l'était vraiment. Souvent, elle finit par se poster près de moi, parfois même s'assoie ou se couche à mes pieds, puis soupir. Là je peux alors reprendre tout doucement la marche, mais vraiment lentement, et on moindre signe que c'était trop tôt, je me refige. Tom doit apprendre les moyens de communiquer avec toi, il essaye ce qu'il connait. Maintenant, je vois de mieux en mieux arriver la crise et donc évite presque toujours d'en arriver au point de non-retour.
Et comme les autres te l'ont dit, tu as déjà joué à le poursuivre, à la bagarre, ça doit lui manquer, il doit sûrement rechercher ça aussi. Ça a été un moyen de communication entre vous.
Quand on ne trouve pas la raison, le déclencheur d'un comportement, cela ne veux pas dire qu'il n'y en a pas, mais juste que l'on ne le perçoit pas. Comme le dit Doggy, la fatigue joue beaucoup, et on ne se rend pas toujours compte de ce qui peut ou pas fatiguer le chien. Le retour vers la maison (ou la voiture) a souvent déclenché Ma'ii, quelque soit la longueur de la balade d'ailleurs. Ça fait partie des petits trucs auxquels on ne pense pas forcément au premier abord. Peu à peu on s'aperçoit des détails qui peuvent déclencher le chien, et aussi des signes avant coureur de plus en plus minuscules qui permettent de mieux en mieux anticiper et donc éviter la crise.