Mon pseudo est tout simplement mon prénom, Carine, bientôt 33 ans. Je vis en Bretagne proche de Rennes, mon métier est l'éducation du chien de compagnie, avec des approches positives et amicales exclusivement. Le clicker training et l'approche du chien de Turid Rugaas m'ont poussée à me fier plus à la communication gestuelle que verbale avec les chiens, de façon à se baser sur l'un des modes de communication prioritaires du chien.
C'est bien sûr cet aspect qui m'attire dans l'approche "à l'écoute du chien", car je pense que c'est primordial.
Les autres points qui me sont importants dans l'éducation au chien de famille, c'est la façon dont on va créer un environnement propice à l'apprentissage, en favorisant l'observation et la réflexion à la réaction, et travailler sur le niveau d'émotivité ou d'excitabilité .
Je viens de m'inscrire ici afin de me pencher un peu plus sur cette approche de l'éducation/relation que j'avais découverte par l'ancien forum il y a je crois 2 ou 3 ans, sans vraiment revenir dessus car convaincue par certaines choses, mais moins par d'autres soit par convictions soit par incompréhensions dues à un vocabulaire derrière lequel on ne mettait pas les mêmes définitions.
J'ai eu la chance de participer au stage de Langourla, en tant qu'observatrice sans chien (pour mieux apprendre et observer l'impact des différentes actions sur les chiens, les maîtres, c'est plus facile sans chien, mais je referait un stage avec chien), et bien entendu cela m'a plu énormément, m'a confirmé qu'il faut continuer de creuser dans l'observation et la prise en compte des signaux canins et la prise de conscience de l'impact des signaux corporels humains sur les chiens.
Point qui je pense est améliorable à vie tout au long de nos expériences persos ou pros avec nos ou les chiens.
J'ai depuis un moment déjà, pris conscience de l'impact de l'utilisation de leurres alimentaires ou jouets, mais je fait pour l'instant une différence entre leurre et renforcement et utilise le moins possible ces outils comme leurres (je les utilise beaucoup, mais de manières précises toujours de façon à avoir un chien conscient de ce qu'il fait et pas un chien qui se laisse juste guider). Et ait aussi compris, depuis un moment et ça m'a été encore confirmé en participant au stage, que tout apprentissage démarré avec un support, un renforcement tel que jouet ou friandise ne sera effectif qu'en ayant bénéficié d'une solide généralisation sans : disons qu'on le sait, mais qu'on reste généralement tellement fixés sur l'objectif "que le chien fasse", que la partie solidification, généralisation qui est la plus importante peut facilement être négligée.
Il existe de nombreux cas ou le jeux et la friandise sont inutilisables, mais dans les cas ou ils le sont, j'ai pour le moment des difficultés à imaginer travailler aussi efficacement et rapidement sans.
Mais mes façons de travailler n'ont fait qu'évoluer depuis le début, et évolueront encore....
Mon idée générale sur les "méthodes" est que dans tous les cas ce qui rend une "méthode" inefficace, c'est l'incapacité à observer, doser, adapter. Suivre des recettes toutes faites ça ne fonctionne avec aucune méthode, et ça a toujours des conséquences indésirables si on a pas sû voir venir en se focalisant seulement sur l'objectif.
J'ai 4 chiens actuellement : Oxo le Bull Terrier de 8 ans, mon pti clown, et les 3 autres sont des épagneul bretons qui sont plus à mon ami qu'à moi puisqu'il chasse elles : Chiva (epagneule noire et blanche de 6 ans), Elta (mini-épagneule rousse de 4 ans) et Guapa la jeunette très active et bavarde (surnommée Guapa-wouah-wouah) noire et blanche.
Ma première chienne (vraiment à moi) était Urcane, un dogue allemand. Et nous avions aussi une magnifique Amstaff, Pépite, décédée au 31 décembre dernier, une chienne admirable adoptée à l'âge de 8 ans.
Voilà tout!
Au plaisir de vous lire 
Carine ! J' ai particulièrement apprécie ton analyse sur "les méthodes", le côté recette que beaucoup cherchent.
