J’ai progressivement désensibilisé Léon avec cela , par nécessité parce que les balades boueuses et la vie en maison ne sont pas compatibles pour mes sols .
Je fais cela dans un chenil extérieur .
J’ai commencer par le prévenir

Il attend devant la porte du chenil , il ne se trompe pas . J’ouvre la porte et je lui dis : tu attends , je reviens . Je prépare l’arrosoir avec de l’eau tempérée pour le rinçage , la bassine d’eau savonneuse et les serviettes de séchage … au début j’utilisais une laisse que j’attachais au grillage pour qu’il reste dans le périmètre , je n’en ai plus besoin maintenant . Je rentre dans le chenil avec mes gamelles et je demande à Léon de venir me voir . S’il vient assez facilement maintenant , j’ai du utiliser le choix au début : tu viens me voir ou je viens te chercher . Et j’allais le chercher doucement , avec ma laisse . Il me suivait sans résistance .
Je le lave toujours au même endroit du chenil . Je le préviens : on lave tes pattes ? Je commence toujours par les pattes à l’eau savonneuse , puis je remonte en le rassurant , les gestes sont doux et tendres . Quand il est savonné , je le préviens : je te rince ? Avec l’arrosoir à température agréable et le pommeau douche , je le rince … il se détend complètement sous l’averse tiède . Je lui dis que c’est fini . Je lui demande s’il veut être séché , il aime ça et vient toujours avec plaisir se faire papouiller dans la serviette .
Cette procédure a pris du temps , de la patience , et j’ai fais des savonnages approximatifs , arrêtant quand Léon montrait l’agacement . Pas d’arrosoir non plus au début . Rinçage au gant de toilette .
Une nouveauté de cette année , le rafraîchissement au jet en pluie , dehors . Il a vraiment confiance maintenant , parce que je n’aurais jamais imaginé pouvoir faire cela … il vient de lui même , en libre , et se laisse doucher de frais , je vais doucement et il pars quand il en a assez .