Léone a écrit : il a fallu se détacher du vécu précédent. Un chien qui connaissait les règles, qui anticipait, qu'il ne fallait pas "recadrer " et aussi un chien très fatigué et malade, devenu lent. Il a fallu oublier (ce qui ne m'empêche pas d'avoir le blues) pour construire quelque chose de nouveau. Pas facile, les restes du vécu et le regret d'avoir à reconstruire, de nous imposer à nouveau des contraintes
C'est vrai qu'au fil de nos 8 années ensemble, Jules et moi avions vieilli... la vie était facile avec lui, et comme il se fatiguait vite, nos promenades s'étaient peu à peu ralenties et raccourcies, ce qui convenait parfaitement à mes genoux bourrés d'arthrose

Nestor est plus petit (encore heureux), mais... nettement plus tonique, c'est le moins qu'on puisse en dire !
Et puis, pour adopter un nouveau chien, je n'avais pas tellement d'idées préconçues sur la race, la couleur, etc. : je voulais juste un chien pas trop costaud (ça, c'est parfait) et surtout, pas un chiot, parce que, pour des tas de raisons (maison vraiment pas adaptée, manque d'expérience et plus encore de patience, problèmes de santé...), je ne me voyais absolument pas gérer l'éducation à la propreté et autres apprentissages des règles de vie en société.
Manque de bol : le Nestor, il est censé être né en 2015, et donc avoir deux ans, bientôt trois ; mais il faut tout reprendre à la base, comme s'il n'avait que quelques mois ! Sauf que c'est plus compliqué, évidemment.
Mais bon, il ne m'a pas demandé de l'adopter, n'est-ce pas ? Je l'ai, je le garde, et j'essaie de faire avec.